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Les femmes neurodivergentes : elles aussi ont leurs règles



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Inclusion & diversité : ne laissez personne de côté

Avoir ses règles n’est déjà pas un moment très agréable, mais ça l’est encore moins pour les femmes neurodivergentes. Zoom sur la récente étude de la professeure Kate Sang à ce sujet.



La neurodivergence, qu’est-ce que c’est ?


La neurodiversité regroupe l’ensemble des différents traits comportementaux et cérébraux présents chez l’humain. En d’autres mots, elle reflète l'hétérogénéité des cerveaux et des esprits humains. Les personnes neurodivergentes représentent environ 20% de la population mondiale, et nombreux sont ceux qui ignorent encore l'être. Il peut s’agir de formes d’autisme, d’HPI, de TDA-H, de trisomie ou de troubles Dys. Ces personnes expérimentent le monde de manière différente.



Un inconfort sensoriel accentué pendant les règles


Toutefois, 50% des femmes diagnostiquées affirment ne pas comprendre leurs règles alors qu'elles vivent très souvent cette période avec beaucoup plus d'intensité que les autres femmes. En effet, les difficultés de régulation émotionnelle et les problèmes de communication peuvent rendre la gestion de cette période plus compliquée. Nombreuses sont celles qui ressentent des douleurs abdominales, des troubles digestifs, une humeur modifiée ou encore, un taux d’énergie fluctuant.

Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Elles subissent encore d'autres désagréments : « Nous avons remarqué que les politiques et les recherches sur les menstruations ne mentionnent pas souvent les femmes neurodivergentes. Nos données ont montré qu'elles peuvent rencontrer bon nombre d'obstacles similaires aux femmes neurotypiques, mais avec des défis supplémentaires. »  explique la professeure Sang. En effet, elles sont également plus sensibles aux difficultés sensorielles comme l’odeur du sang, les protections hygiéniques qui crissent, grattent, collent, la sensation d’humidité… L’étude révèle également qu'elles rencontrent des problèmes plus importants dans la gestion de la santé mentale liées au cycle menstruel. En clair, la santé menstruelle de ces femmes peut donc causer une grave détresse psychologique.




Comment y remédier ?


Heureusement, les neurosciences s’intéressent de plus en plus aux personnes neurodivergentes, et aux moyens d’améliorer leur qualité de vie. Comme nous l’évoque la professeur Sang : « Les cliniciens, les employeurs et les chercheurs doivent de toute urgence écouter les besoins et les expériences des femmes neurodivergentes qui vivent des périodes problématiques au travail, pour comprendre comment elles y font face et pour s’assurer qu’elles sont mieux soutenues au travail. ». Les employeurs doivent ainsi veiller à ce que tout le monde se sente en sécurité et à ce que la bienveillance prime au travail.


D’autres étapes sont également importantes à réaliser afin de maîtriser au mieux les cycles féminins. Dans un premier temps, il est essentiel d’être compréhensif avec soi-même. En supplément, il faut prendre le temps de trouver les protections hygiéniques adéquates. Par exemple, des protections utilisant du coton issu de l’agriculture biologique, sans perturbateurs endocriniens, comme les produits de la marque Les petites choses.





Nous savons donc que la période des règles n’est jamais simple, mais est encore plus compliquée à gérer pour les femmes neurodivergentes. Grâce aux évolutions scientifiques, à la liberté de parole et à l’effort collectif, ces mauvais moments peuvent s’adoucir. Mais pour cela, comme pour la vie en général, il faut rester informé et adapter les protections hygiéniques aux besoins de chacune.



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